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Fabriquer ses baumes à partir de ses cueillettes


Bientôt un mois que vos pâquerettes baignent dans l’huile et profitent du soleil de printemps si fort cette année. Et si nous en faisions quelque chose ?


Allez. On installe le plan de travail dehors pour profiter de ce doux avril, on sort tablier, casserole et petits pots, c’est parti pour la fabrication des baumes !



Pour cette après-midi, il vous faudra :


Des ingrédients :


De la cire d’abeille (on en trouve en granules en supermarché maintenant)

* De l’huile essentielle (en pharmacie). Lisez un peu plus bas le paragraphe sur l’huile essentielle pour savoir laquelle prendre.

Vos " huiles de plantes "


Du materiel :


*  Une casserole

*  Une cuillère en bois

*  Un entonnoir et un filtre (passoire, filtre à café permanent…)

*  Des petits contenants (pots de bébé, petits pots en tous genres)

*  Une Cuisinière (à gaz, électrique, peu importe)

*  Un thermomètre.


Il va falloir, pour commencer, filtrer l’huile de plantes. Comme j’en ai fait beaucoup cette année, je ne peux pas la transformer en baume en une seule fois. Je l’ai donc mise en bouteille en verre opaque pour qu’elle se conserve bien. Il faut donc, simplement et logiquement mettre l’entonnoir sur le goulôt de la bouteille, et mettre la passoir sur l’entonnoir.


Une fois qu’une bonne partie de l’huile a coulé, pressez à l’aide de la cuillère en bois, les plantes pour retirer le maximum d’huile de plante.


Si vous voulez conserver cette huile, ajoutez y quelques gouttes d’huile essentielle.


Les huiles essentielles :


Attention, les huiles essentielles sont très à la mode en ce moment en automédication, mais n’oubliez pas qu’il faut pour faire des huiles essentielles des quantités énormes de plantes, et une grosse quantité d’énergie pour les distiller. On préférera donc utiliser les plantes sans trop les transformer.


Ensuite, n’oubliez pas que les huiles essentielles sont très puissantes, ne les utilisez pas n’importe comment, elles peuvent être dangereuses, surtout en automédication…


Je vous propose ici d’en utiliser non pas pour rajouter une propriété médicinale à votre huile (elle en a déjà bien assez!) mais pour mieux la conserver, les huiles essentielles ayant ce pouvoir là. Vous pouvez utiliser une Huile essentielle simple comme la lavande (Lavandula angustifolia), je préfère éviter le lavandin, étant donné que c’est une plante maintenant cultivée sur de grandes surfaces, ce qui n’est jamais très bon pour l’environnement.


Pour faire les baumes maintenant, Nous allons transformer cette huile en pommade en la mélangeant à chaud avec de la cire. Mais attention, n’oubliez pas que si l’huile de plante est chauffée trop fort, on perd les principes de la plante. Il va donc falloir procéder doucement avec un bain-marie.


Mettez donc votre huile dans un récipient, le tout dans une casserole d’eau à chauffer et ajoutez doucement la cire qui fondra petit petit.


Pour savoir quelle quantité de cire mettre, utilisez la même méthode que pour la confiture !


Sortez une assiette que vous aurez gardé au frigo, et versez une goutte de votre baume dessus. La goutte figera rapidement, vous saurez donc si la pommade est assez consistante ou pas. Une fois la bonne texture trouvée, retirez du feu en mélangeant bien.


Laissez descendre la température, et lorsqu’elle est tiède au toucher (autour de 37°C), vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles pour la conservation (vous pouvez aussi ajouter de l’extrait de pépin de pamplemousse, ou de la vitamine E mais c’est plus compliqué à trouver).


Même si à cette étape, l’huile essentielle est là pour la conservation, ajoutez en une qui peut compléter ou aller dans le sens du soin que vous souhaitez développer.


Par exemple, cette année, je réalise un baume de Plantain, un baume de Pâquerette, et un baume de Consoude (peut être d’ailleurs en mélange avec la Pâquerette). J’utilise les baumes de Pâquerette et de Plantains en contre-coup à la place d’un baume d’Arnica, je vais donc ajouter de préférence de l’huile essentielle d’Immortelle (Hélicrysum), tandis que pour le baume de Plantain, que j’utilise en soin contre les piqûres et allergies, j’y ajouterai de l’huile essentielle de lavande (Lavandula angustifolia).


Attention, ce n’est pas fini. N’oubliez pas d’étiqueter votre baume ! Les informations obligatoires (nom de la plante en français et en latin), et date de mise en pot (on a une conservation d’une année à peu près, ensuite l’huile est rance, ce qui la rend moins agréable à utiliser).


J’aime aussi ajouter sur mes pots de baume, le lieu et la date de la cueillette, mais ce n’est pas obligatoire.


J’espère que cette description vous aura donnée envie de réaliser vos propres baumes, c’est une méthode simple et efficace pour utiliser les plantes que vous trouverez facilement autour de chez vous !


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